Perte de conscience
Oui, c'est le titre que j'ai envie d'écrire, suite à ces sordides affaires de kidnapping et de rançon, le tout mâtiné de sadisme.
Cela ne s'arrête pas là: il y a le racisme sous toutes ses formes: anti-blanc d'un côté, je pense en particulier au gendarme Clin, anti-arabe de l'autre, avec ce malheureux supporter lyonnais assassiné parce qu'arabe.
Il y a aujourd'hui des "jeunes" (étudiants? radicaux?) qui jouent à l'insurrection à Paris, et qui vandalisent à tout va.
On ne respecte plus l'autre, on nie son humanité, on ne respecte pas ses biens non plus, alors qu'il a pourtant travaillé, économisé peut-être longtemps pour se les procurer.
On entend comme excuse, au choix:
"C'est la faute à pas de chance.
- Les générations changent.
- C'est la faute à l'immigration, à l'Islam, aux jeux vidéos, aux films etc."
Ce sont de mauvaises excuses, mais elles permettent de se laver les mains, et pour nos élites (dépassées? indifférentes?), de continuer de manger dans leurs resto trois étoiles favoris.
Je n'ai pour le moment pas lu une remise en cause du lieu où cette jeunesse passe plusieurs heures par jour: l'école républicaine.
C'est pourtant là que les valeurs du bien commun, du vivre ensemble, bref, les valeurs civiques doivent être enseignées. C'est là que doit se former la conscience, qui permet de distinguer le bien du mal.
Donc s'il y a un problème de violence ou de perte de sens du bien commun de la part des "jeunes", c'est là qu'il faut chercher la cause, et réformer.
Ceci, si je regarde les choses avec des lorgnettes républicaines.
Si je regarde avec mes yeux de catholique, la réponse est autre: c'est la déchristianisation en cours, avec l'oubli des commandements divins, qui ouvre la porte à la barbarie.
Cela ne s'arrête pas là: il y a le racisme sous toutes ses formes: anti-blanc d'un côté, je pense en particulier au gendarme Clin, anti-arabe de l'autre, avec ce malheureux supporter lyonnais assassiné parce qu'arabe.
Il y a aujourd'hui des "jeunes" (étudiants? radicaux?) qui jouent à l'insurrection à Paris, et qui vandalisent à tout va.
On ne respecte plus l'autre, on nie son humanité, on ne respecte pas ses biens non plus, alors qu'il a pourtant travaillé, économisé peut-être longtemps pour se les procurer.
On entend comme excuse, au choix:
"C'est la faute à pas de chance.
- Les générations changent.
- C'est la faute à l'immigration, à l'Islam, aux jeux vidéos, aux films etc."
Ce sont de mauvaises excuses, mais elles permettent de se laver les mains, et pour nos élites (dépassées? indifférentes?), de continuer de manger dans leurs resto trois étoiles favoris.
Je n'ai pour le moment pas lu une remise en cause du lieu où cette jeunesse passe plusieurs heures par jour: l'école républicaine.
C'est pourtant là que les valeurs du bien commun, du vivre ensemble, bref, les valeurs civiques doivent être enseignées. C'est là que doit se former la conscience, qui permet de distinguer le bien du mal.
Donc s'il y a un problème de violence ou de perte de sens du bien commun de la part des "jeunes", c'est là qu'il faut chercher la cause, et réformer.
Ceci, si je regarde les choses avec des lorgnettes républicaines.
Si je regarde avec mes yeux de catholique, la réponse est autre: c'est la déchristianisation en cours, avec l'oubli des commandements divins, qui ouvre la porte à la barbarie.
posté par Mickaël à 21:40
| Lien permanent |
4 Commentaires:
L'école républicaine certes, mais celle-ci veut être adaptée à la société et la suit autant qu'elle la précéde.
Le déclin de la catholicité et de sa morale qui n'est plus préchée, avec la télévision qui a remplacé la messe font que la jouissance immédiate et l'individualisme (l'égoïsme) ont remplacé les valeurs d'altrusime et de sacrifice
Je suis d'accord avec vous: c'est un tout. Cependant, je crois vraiment que l'école a son rôle à jouer, et qu'aujourd'hui il est délaissé. On pourrait par exemple changer l'orientation pédagogique vers l'apprentissage du bien commun, et sanctionner dès les petites classes les élèves qui jouent aux caïds. Bien sûr, les profs doivent se sentir soutenus.
Mickaël
Tu as raison comme catholique et comme républicain, crois en un enseignant laïque et catholique comme toi: il n'y a pas de contradiction entre la morale de l'école laïque que j'ai reçue dans les années 1960 (j'ai 47 ans) et celle que plus tard j'ai acquise dans l'Église. Il y a en plus dans l'Église l'amour de Dieu et l'espérance du salut en Jésus Christ.
Ma mère est totalement athée, d'une famille athée, mais je ne connais pas beaucoup d'êtres plus moraux. Je prie pour qu'elle rencontre Jésus, mon père fait de même, mais je me fais peu de bile pour elle: elle est totalement bonne.
Aujourd'hui je sais que mes anciens étudiants qui sont profs dans le secondaire sont désespérés quand ils sont dans des conditions difficiles. Ils ont 20 ans de moins que moi, mais ils sentent une solidarité de valeurs avec ma génération. Ils souffrent jusque dans leur chair et nul ne peut leur dire que faire. Même ceux qui prient souffrent car leur vocation est en jeu à peine leur carrière commencée.
Bien à toi
Roch
J'espère que ce je vais écrire ne vas pas être une réflexion d'intello de salon, mais je pense qu'il y a le travail de socialisation doit être plus poussé dès l'école primaire, en faisant bien assimiler combien il est mal de voler etc. combien il est important de respecter les autres (dont les profs :-)), et ne pas hésiter à casser dans l'esprit des élèves les modèles qui ont l'air cools: caïd, rebelle etc.
Enregistrer un commentaire
<< Home